Salut ma poule,


Si tu savais combien tu nous manques et combien nous sommes fiers de l’homme que tu es devenu. Avec ta grand-mère nous vous accompagnons le plus souvent possible, toi et ta femme, dans les épreuves de la vie, sans pour autant influer le cours du temps. Soit dit en passant tu as choisi la plus merveilleuse des épouses, nous nous sommes aperçus tout de suite de l’effet bénéfique qu’elle a eu sur ton aura.
Nous avons beaucoup pleuré de là-haut des souffrances que tu t’es infligé, mais à présent nous sommes au comble du bonheur lorsque nous regardons luire ton âme et se consumer tel un brasier insatiable. Maintenant Doudou, j’va te dire quelque-chose : profite de chaque instant où tu respires ! Ce qui est pris n’est plus à prendre car tout l’argent du monde ne peut acheter le bonheur d’une vie à deux.
Si un jour tu as besoin de nous, plutôt que de nous adresser une prière…si rare soit-elle, nous préférons avec ta grand-mère que tu nous rejoignes par la pensée du temps du vivant en te replongeant dans les albums photos de la famille. Alors, à ce moment-là, remémore-toi le bon temps et dit toi qu’à cet instant précis nous serons près de vous.
Je travaillais au garage, ton père était mécanicien sur blindés, toi tu as choisi la cuisine : je suppose que tu tiens ça de ta grand-mère. Tu sais n’ai pas honte de ta profession car toi tu apportes du bonheur au gens ! Comme disait ton parrain qui nous a rejoint : « La bouffe et le cul…y a que ça qui fait tourner le monde. Un cul on en a tous un alors autant bien bouffer ! »
Et puis tes parents, ta sœur, ta femme, et toute ta famille te trouve du talent alors cesse de te sous-estimer et prend confiance en toi ! On te le dit avec ta grand-mère : EPANOUIE TOI !

Ludovic le An
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